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Encyclopédie anarchiste
« La pensée libertaire constitue l’espoir et la chance des derniers hommes libres » Camus
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Robert Proix (1895-1978)
Article mis en ligne le 15 août 2021
dernière modification le 9 septembre 2021

Né à Albert (Somme) le 9 janvier 1895, mort le 24 janvier 1978. Robert Proix avait été élevé au Familistère de Guise (Aisne) où, après avoir subi l’influence d’un bibliothécaire socialiste, il adhéra vers 1911 à la section socialiste locale. Il travaillait alors comme employé au Familistère où il rencontra Nono sa future compagne. Puis influencé par l’anarchiste Gustave Mathieu, il opta pour Bakounine en 1914 et s’affirma anarchiste et syndicaliste révolutionnaire.

Après la guerre, il trouva un emploi de représentant de commerce, métier qu’il exerça jusqu’en 1945. Pendant la Seconde guerre mondiale,
Robert Proix fut interné au Fort du Hâ à Bordeaux, notamment pour avoir aidé des juifs.

A la libération et sur les conseils d’André Prudhommeaux, né comme lui au familistère, il devenait correcteur d’imprimerie. Il collaborait également dans les années 1950 à Contre-Courant, Défense de l’Homme et au Monde Libertaire. Puis il assura la gérance de la revue Témoins (Zürich, 1953-1963) fondée par Jean-Paul Samson.

Robert Proix soutint ensuite la campagne menée par Louis Lecoin en faveur des objecteurs de conscience et collabora à son journal Liberté (Paris, 1958-1971).

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